Un village rural au paysage pluriel
Site et situation
Vaux-Villaine est un village rural localisé au Nord-Ouest des Ardennes, dans la canton de Signy-l'Abbaye correspondant à la région historique de la Thiérache Ardennaise.
Les unités urbaines à proximité sont Rocroi au Nord (21 km), Charleville-Mézières à l’Est (23 km), Rethel au Sud (25 km) et la ville axonaise d’Hirson à l’Ouest (40 km).
Le finage agricole de la commune s’organise autour des vallées, de leurs versants et du plateau avec la présence de trois terroirs :
– Des prairies permanentes dédiées à l’élevage en fond des vallées et sur leurs versants ;
– Des espaces boisés couvrant les pentes les plus abruptes ;
– Des terres cultivées sur le plateau.
Vaux-Villaine, ne formant qu’une commune, est séparée en deux sites :
– Villaine, à la confluence des vallées de l’Audry et du ruisseau de Villaine, est construit au bord de l’Audry, sur laquelle deux moulins existent toujours.
– Vaux, à 1,5 km de là, à la croisée de deux ruisseaux, Le Fossé dit de la Salée et le ruisseau dit de Royavaux.
Un paysage pluriel
La configuration du site et les pratiques agricoles offre un paysage contrasté :
– Un paysage fermé, avec le dessin de la forêt riveraine (ripisylve) le long des cours d’eau, le bocage sur les collines avec les haies qui clôturent les parcelles et les forêts sur les pente.
– Un paysage ouvert, avec les replats cultivés sur le plateau.
– La présence d’un paysage bocager est typique de la Thiérache Ardennaise qu’on appelle parfois « Petite Normandie ».
Un peu d'histoire
Avant 1870, Vaux, Villaine et Lépron-les-Vallées, localités très anciennes ne formaient qu’un seul village.
Vaux-Villaine est citée dans le testament de Saint-Rémi sous le nom de Vallibus Villanis.
Vaux-Villaine aurait possédé deux châteaux, l’un détruit à la Révolution, l’autre une forteresse qui s’élevait à Villaine proche de la Rivière, dont il subsiste un mur (La Tour).
Le portail de l’Église date de 1569 mais l’Église elle-même du 19ème siècle. Les fonds baptismaux du 16ème.
" Historiquement, l’activité de la commune a toujours été tournée vers l’agriculture, l’élevage, la forêt, le lin a même été cultivé au bord des ruisseaux. "
Commune de 1000 ha, dont un tiers est couvert de forêts de chênes, hêtres, bouleaux, dont les habitants exploitent toujours les coupes.
Au dernier recensement de 2016, la commune compte 195 habitants (145 en 1982).
